La création de TrEnsForma repose sur plusieurs constats sociétaux, politiques et scientifiques à propos de la situation de la formation et de l’insertion professionnelle de la relève enseignante.
En effet, en 2019, plus que jamais, et avec raison, les acteur.rice.s et les chercheur.se.s des milieux universitaires, les acteur.rice.s politiques et sociaux du domaine de l’éducation tout comme la population en général sont préoccupés par la situation de la formation et de l’insertion professionnelle de la relève enseignante.
Les médias traditionnels, les médias sociaux, les recherches en éducation publient de manière quasi quotidienne des données alarmantes sur le manque de personnel enseignant dans les écoles, sur la baisse des inscriptions dans les programmes de formation à l’enseignement, sur les difficiles conditions d’entrée et d’emplois des enseignants. Parallèlement à ces cris du cœur, plusieurs initiatives prometteuses pour valoriser l’éducation et l’enseignement au Québec, ainsi que pour accompagner les personnes enseignantes sont entreprises par les milieux scolaires et universitaires.
TrEnsForma s’appuie sur des résultats de recherches en éducation (Caron et Portelance, 2017; Cody, 2013; Correa Molina et Gervais, 2008; Coulombe, Doucet et Zourhlal, 2019; Dufour, Portelance, Van Nieuwenhoven et Vivegnis, 2018; Leroux et Portelance, 2018; Malo, 2018; Morales Perleza, 2016; Portelance, Martineau et Presseau, 2008) indiquant que le développement des compétences en enseignement serait favorisé par un arrimage soutenu entre les milieux universitaire et scolaire, entre la formation et la pratique de la profession.
Cet arrimage passe notamment par des stratégies collaboratives pour accompagner les étudiants en enseignement (Cody, Coulombe, Doucet, Gagné et Labrecque, 2019) et les intervenants en stage (Gagnon, 2019; Van Nieuwenhoven et Colognesi, 2013).